Les droits des femmes au 8 mars 2017
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L’ONU francophone parle (à tort) de « Journée internationale de la femme », le gouvernement français de « journée des droits des femmes » et les militantes de « journée de lutte pour les droits des femmes »…

  • Journée  : parce qu’il est encore important de se mobiliser, ne serait-ce qu’un jour
  • Internationale : parce que partout dans le monde des femmes subissent des oppressions
  • des droits : parce que non, les femmes ne veulent pas des fleurs, mais les mêmes droits que les hommes
  • des Femmes : parce que ça concerne toutes les femmes, quelles qu’elles soient, dans leur diversité

Chaque mot compte !

En 2017, les femmes sont toujours payées 25% de moins que les hommes, comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40.
Un collectif de 35 organisations appelle à faire grève le 8 mars 2017 à 15h40 pour l’égalité homme-femme.
Les femmes et les filles effectuent 2/3 du travail mondial pour… 5 % du revenu mondial. La plupart du travail des femmes n’est pas salarié. En France, à poste et compétence égaux, une femme gagne en moyenne 25 % de moins qu’un homme. Pourquoi 15h40 ? c’est l’heure à laquelle les femmes cessent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard. En fait, la moitié de la population humaine se charge quasi bénévolement des soins essentiels à la survie de l’humanité. Le travail des femmes dans le monde n’est pas reconnu, ni valorisé.

Et puis pourquoi pas quelques petites actions constructives :

  • épinglez les machos

Les réflexions misogynes redoublent ce jour-là. Mieux vaut en rire : décernez des cartons rouges aux machos et leurs blagues de beauf !

  • boudez les marques sexistes

Marre qu’on vous prenne pour des dindes ? Dénoncez les récupérations commerciales qui sont faites de cette journée. Par pitié, laisser tomber le rose !

Et surtout, messieurs, ne confondez pas avec la Saint Valentin ni avec la fête des mères !
Le 8 mars n’est pas une fête ni un hommage, mais une journée de lutte pour les droits des femmes.